PRESENTATION DE Siam
PERSONNAGE -NOM ET PRENOM:SiamAGE:17 ansGUILDE:Crimson HellMAGIE:Dragon Slayer de cristalARMES:Un bâton de cristalAUTRES: Sœur jumelle d'EriyaPHYSIQUE -Le soleil étendit tendrement ses doigts d'ors sur le visage paisible de la mage endormi, faisant frémir doucement ses paupières et ses longs cils avant qu'ils ne s'ouvrent sur deux iris scintillantes comme le rubis. Sa main délicate vint frôler ses lèvres framboises et ses pommettes légèrement rosées avant de l'aider à s'asseoir au milieu de son lit. Siam, tel était son nom. Ses longs cheveux blonds pâles bougèrent lorsqu'elle se leva, dévoilant à la lumière de brillant reflets roux. Comme à son habitude la jeune femme nettoya sa peau de pêche délicatement parfumé et se vêtit de son uniforme. Son corps fin et tout en courbes avantageuse avait fait plusieurs envieux malgré sa petite taille, mais elle s'en était toujours moquée.
Aussi, et il faut le dire, Siam possèdent une petite cicatrice en forme d'étoile au creux de chacune de ses mains, héritage du passé...
CARACTERE -Siam a une personnalité très complexe et personne à se jour n'a réussi à la décrypter tout à fait.
Enfant c'était une personne tout à fait charmante, souriante et pleines de vie, empli d'une énergie qui rendait le sourire aux gens les plus tristes. Malheureusement un événement détruisit à la fois ses illusions de petite fille mais aussi la jolie courbe et les étoiles qui illuminaient si souvent son visage de poupée. C'est dans ce passé qu'elle apprit la colère et la soif de vengeance qui la ronge chaque jour un peu plus, faisant d'elle ce qu'elle est aujourd'hui.
Mystérieusement sombre, Siam est quelqu'un de particulièrement franche, n'hésitant pas à dire ce qu'elle pense même si cela devait déclarer une guerre ou briser des liens. Prenant plaisir à faire souffrir le cœur des hommes et des femmes qu'elle croise, cette jeune mage ne ressent pas la pitié face a un regard empli de larmes ou les cris de souffrances.
Les rares personnes à qui elle s'attachent, et dieu seul sait que cela arrive très rarement, peuvent découvrir avec surprise une femme gourmande et assez maladroite ayant par moment un cruel manque de confiance en elle. Parlons maintenant de la seule chose qui la fasse craquer, les chats. En effet, pour Siam il est tout bonnement impossible de résister à ces petites boules de poiles ronronnantes. Grande addicte du chocolat, elle serait prête à tuer pour en avoir. A prendre au sens littéraire...ou pas...
Si il y a bien une chose qu'elle déteste encore plus que son passé, c'est un contacte étranger avec ses mains. Les dernières personnes à avoir eu le malheur de les toucher ne peuvent plus témoigner à se jour. Pour finir une des particularités de Siam c'est qu'elle ne parle pas, ou très peu. Non pas que cela soit impossible pour elle, il s'agit juste là d'un choix personnel car après tout, l'acte vaut bien plus que la parole, non ?
HISTOIRE -Je me souviens de se jour, après tout j'en rêve toute les nuits depuis mes huit ans, rien d'étonnant à cela... Je me souviens de la chaleur étouffante de ce début d'après-midi. Je me souviens de l'odeur écœurante des roses satinées qui fleurissaient tout autour de notre maison. Je me souviens du rire de mon frère alors qu'il courait vers moi, un papillon sur le bout du doigt...Son dernier rire sincère...Après, il n'y avait plus eu que les cris et les larmes.
Cela commença par un hurlement. Long, déchirant, à faire froid dans le dos. Le temps sembla s’arrêter en même temps que lui, alors que Eriya me prenait la main en la serrant frénétiquement, me ramenant à l'instant présent. Ce son venait de chez nous, de notre maison, c'était le cri de notre mère et nous le savions. Avant même que nous puissions bouger, la porte menant sur le jardin s'ouvrit sur un homme à l'allure menaçante. Je voulais fuir, ordonner à Eri de partir très loin, mais au lieu de cela je me mis à sangloter lentement, prenant mon jumeau dans mes bras pour nous protéger. Trois simple pas lui suffire pour arriver à notre hauteur, quelques secondes pour nous séparer de force et nous jeter sur ses épaules. En me tordant un peu je réussi à attraper la main de mon frère inanimé, retenant un cri en découvrant la profonde entaille qui lui barrait le front. Le géant passa par la maison, prenant certainement un malin plaisir à ralentir le pas dans la cuisine pour me permettre d'admirer le cadavre puant de ma mère gisant dans une marre rougeâtre. Une fois dehors j'eus juste le temps d’apercevoir un chariot empli d'une dizaine d'enfants avant de recevoir un douloureux coup sur la tête, me plongeant instantanément dans le noir...
Une odeur de moisissure envahit lentement mes narines tandis que mes doigts frôlaient l'humidité rugueuse de la pierre et de la terre. Mes yeux rubis s'ouvrirent d'eux même sur l’obscurité, clairsemé de quelques rayons de lunes que semblait filtrer la seule fenêtre de cette cellule. Je voulu me relever mais une douleur lancinante à la tête me fit grincer des dents. Je me rappelait maintenant, l'homme, maman...et Eriya ? Est-ce qu'il allait bien ? Et ou était-il ? Faisant fit de ma blessure je m'assis en tailleur sur le sol froid, examinant les visages des enfants qui m'entouraient. C'est alors que je me rendis compte qu'ils étaient tous recroquevillé contre le mur du fond, le blanc de leurs yeux terrorisé dénotant avec leurs peaux sombres de crasse. C'est alors que je le vis, acculé contre un petit rocher, me regardant de ses grands yeux turquoises avec tristesse et peur. Il voulu me dire quelque chose mais je ne l'entendis pas, deux larges mains venaient de m'agripper par les cheveux pour me tirer vers la grille rouillée maintenant ouverte. Je me débattis comme je le pouvais, raclant le sol avec mes ongles et mes pieds mais une légère pression métallique contre l'artère de mon cou m’arrêta.
Le trajet fut heureusement court mais l'arrivé brutal. On me jeta sans ménagement aux pieds d'un homme chauve vêtu d'une longue robe noir qui me regarda avec insistance de longue minutes. Puis, doucement, il hocha la tête. Aussitôt la brute m'attrapa les poignets et mes força à ouvrir les mains, manquant de me les briser. Une femme à l'aspect encore plus lugubre que ses compères s'approcha alors tenant un fer rougeoyant de chaleur. Mon cœur accéléra alors que l'adrénaline glaçait mon corps tout entier. Doucement, presque avec délicatesse, elle posa le bout brûlant contre mes deux paumes, une à une, faisant griller ma chaire en y apposant une marque en forme d’œil... La douleur fulgurante me fit hurler à m'en briser la voix. C'était la première fois que je criais de la sorte, mais aussi la dernière. Je me l'étais jurée.
On me reconduisit dans la cellule sous les regards effrayé des autres enfants. Le seul qui bougea fut Eriya, il me prit tendrement par les épaules et m'obligea à poser mes mains contre la parois humide et froide de la caverne, ranimant en premier lieux la douleur avant de doucement la calmer. C'est alors que je remarqua qu'il avait les mêmes blessures que moi. Tristement ,il m'apprit que chaque personne ici était marqué de la sorte pour être emmené sept jours plus tard. On ne les revoyait plus jamais.... Mais c'était quoi cet endroit ?!
Je ne voulais pas. Je n'acceptais pas cette situation, ce destin tout tracé. Ni pour moi, ni pour mon frère. Alors, au file des jours je me mis à réfléchir. Il fallait s'échapper, coûte que coûte... La solution s'imposa doucement à mon esprit, après tout étant enfant Eriya et elle avait été élevé par des dragons et avaient appris la magie... Le cristal pour moi, l'eau pour lui . Qu'elle jolie petite idiote je faisais du haut de mes huit ans pour ne pas avoir pensé un seul instant à faire du mal pour la liberté. Il restait à peine deux jours pour mettre mon plan à exécution, je m’empressai donc de le chuchoter à l'oreille de ma moitié qui se contenta de hocher la tête, un sourire lugubre sur les lèvres.
Je ne me reconnaissais plus pour avoir pensé à quelque chose de pareil, mais au cours des cinq longues journées qui venaient de passer, chaque matin et chaque soir un homme venait et nous battait à tour de rôle. C'était un jeu macabre et certains d'entre nous n'y avait pas survécu, mais c'était les règles, les plus faibles ne survivaient pas.
Cette nuit la je m'endormis sereine car je savais que c'était la dernière fois que nous dormions ici. Oui, demain tout serait enfin fini...
Le soleil brillait haut dans le ciel lorsqu'il arriva, comme à son habitude une chaîne rouillée dans la main. Eriya était roulé en boule à mes côtés, profondément endormi. Ou du moins c'est ce qu'il laissait croire. Comme je l'avais espérer, le géant sourit méchamment en le regardant, lançant de toute ses forces un coup de chaîne vers son dos...immédiatement interceptée par un vague d'eau sombre. Le gardien cligna des yeux quelques instants et ce fut la son erreur. En quelque seconde à peine Eriya se leva et lui trancha la gorge à l'aide d'une lame d’écume. Pas de bruits, même lorsque le corps tomba sur le sol dans une marre de sang gluant. Mes lèvres formèrent un sourire qui mourut aussitôt en voyant les autres enfants nous dévisager avec crainte. Mon frère s'approcha alors et me prit par la taille.
-Nous devrions les tuer Siam. Le passé appartient au passé, il faut en effacer toute parcelles, tout fragments.
Il avait dit cela d'une voix calme et froide, le mépris brillant dans ses yeux. Je savais qu'il mépriserait les faibles à jamais, je le savais car je ressentais la même chose. Oui, les faibles devaient mourir. Tous. Alors, doucement, je tendis mes mains vers eux, un faible sourire macabre illuminant mon visage. Des centaines de cristaux brillants en partirent pour aller se loger dans les corps de mes premières victimes, éclaboussant la cellule d'une jolie couleur écarlate, la couleur de mes yeux. Eriya posa un baiser sur mon front avant de me tendre ses mains marqué au fer. Il n'avait pas besoin de parler, j'avais compris. Je plaça mes paumes contre les siennes, verrouillant mon regard rubis à ses iris turquoises. La douleur des cristaux qui nous rentraient dans la chaire ne nous fit même pas frémir, nos sangs se mélangèrent alors qu'une blessure en forme d'étoile avait complètement fait disparaître nos brûlures. Il était temps d'avancer vers un futur aussi noir que nos cœurs.
Neuf ans passèrent depuis se jour. Neuf années d’errance. Mon corps avait grandit et je m'en servais maintenant pour attirer nos victimes dans des pièges mortels, mais cela ne suffisait pas, j'en voulais plus. C'est alors que nous entendîmes parler de God Hand. Une guilde noire, pourquoi pas ? Cela pouvait-être amusant...