La ville était pourtant calme ce soir-là. Et pourtant, tu te sentais obligée d'y semer le trouble. D'abord un simple clochard. Il était adossé contre un mur et réclamait de l'argent. Tu lui as juste donné une liberté. La liberté interdite, comme aurait dit un vieil ami. Puis ensuite, ce fut une femme enceinte. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu pris réel plaisir à découper le ventre de cette chère madame encore vivante pour en extraire le nourrisson encore en ''construction'' et de l'égorger sous les yeux remplis de douleur et de peur dans les yeux de la mère. Bizarrement, tu aimais bien tuer les gosses sans importance ces temps.
Mais la vie restait toujours aussi normal, si tu pouvais le dire.
Seule, tu l'étais. Seule, tu le resterais. Et tu ne supportais en aucun cas le bonheur des autres. Et c'est de là que ton profond désir de vengeance s'était réveillé.
Et c'est cette douce solitude qui t'avait plongée dans les ténèbres. Là au chaud, tu y avais trouvé le pouvoir. Le pouvoir qui pouvait nourrir ta rancune autant que tu le souhaitais.
Et tu continuas ta tranquille tyrannie, avec un petit vieux et une groupe de jeune.
Oh tiens ! Il y en a encore qui se relève. Comme c'est excitant ! ♥
Tu te mordis la lèvre d'extase, et tournas la tête de côté, sortant rapidement ton poignard et le plantant entre ses deux jolis yeux bleus.
- C'est une belle soirée, je dois l'avouer.
Puis tu lâchas un rire de joie intense.
Avant de finir pompette au casino.
Tu ne jouais pas. Tu regardais. Tu voulais tuer, mais tu me le faisait pas, évidemment. La partie était trop captivante et tu avais un peu mal à la tête. Tu avais évidemment gardé ta capuche, tout le monde connaissait ton visage, et d'ailleurs, pour le moment, tu étais la criminelle la plus recherchée de Fiore. Quelle douce joie..
Et tu ne sais pas comment, mais tu finis sur les genoux du gagnant. Abordant ton fameux sourire de psychopathe, tu posa ta main sur sa joue et plongea tes yeux glacials dans les siens.
- Diis ! ♥ ! On se connaîtrait pas, toi et moi.. ?
Puis tu posas la main sur celle, crispée de l'autre, posée sur son poignard et tourna la tête.
- C'est pas un vulgaire morceau de métal qui va m'avoir, je t'assure.